Il y a pour cela quinze bonnes raisons:
1. Le droit à la vie est le premier des Droits de l’Homme; en tant que tel, il requiert de la collectivité protection et contrôle. Il n’existe par contre pas de „droit opposable“ de mourir de la main d’autrui!
2. Ni l’âge, ni la maladie, ni la souffrance, ni la dépendance l’altèrent la dignité de la personne humaine!
3. Les soins palliatifs constituent la seule et vraie alternative tant à l’acharnement thérapeutique qu’à l’euthanasie. La demande de mourir disparaît dans la mesure où le/la malade bénéficie de soins intégraux et continus, du traitement adéquat de ses multiples douleurs et d’un accompagnement solidaire et humain!
4. L’interdit de provoquer la mort d’autrui, scellé d’un tabou millénaire, sera sabordé sur le plan pénal au moyen des concepts d’“autonomie“ et d’“euthanasie“. Or le suicide personnellement assumé ne doit être confondu avec un prétendu droit de mourir de la main d’autrui, tel la loi sur l’euthanasie entend l’instaurer!
5. La demande de mourir, dictée par la douleur, la souffrance voire des pressions subtiles ne relève pas de l’autonomie, mais de l’hétéronomie. La mort en tant qu’objet d’un apparent „libre choix“ ne manquera pas de suggérer aux plus vulnérables d’opter pour l’euthanasie afin de ne pas tomber à charge!
6. La volonté du patient est révocable, l’acte d’euthanasie irrévocable!
7. La légalisation de l’euthanasie détruit la relation de confiance entre le patient et l’équipe médicosoignante; or la confiance est une condition essentielle à toute thérapie médicale!
8. La loi sur l’euthanasie et le suicide assisté ne répond à aucune demande de la part des professionnels de la santé, ni d’institutions hopitalières ou sanitaires, ni de l’association de défense des droits du patient!
9. L’euthanasie n’est pas un acte médical. Alors même que personne ne pourra être forcé à accomplir l’acte euthanasique, le personnel soignant et d’autres acteurs seront impliqués dans des actes entourant l’euthanasie proprement dite, le cas échéant à l’encontre de leur conscience personnelle et professionnelle!
10. Les médicaments qui seront utilisés pour effectuer l’euthanasie ne font pas l’objet d’une autorisation pour l’„indication“ en question. Or leur usage pour des indications non autorisées expose médecins et soignants à des risques particuliers de responsabilité civile!
11. Des enquêtes superficielles ne peuvent, pour le législateur, constituer une source appropriée du droit, aussi et surtout lorsque la connaissance éclairée quant au contenu exact des lois en question fait toujours défaut!
12. Il est du devoir de notre Etat se Droit de prendre en compte, de manière différenciée et prudente, les risques qu’il encourt en légiférant: en aucun cas ne doit-il lui-même favorser ces risques !
13. Notre pays ne peut et ne doit se faire le promoteur d’une « Europe de l’euthanasie», ce après avoir contribué de manière exemplaire, pendant des décennies, au processus de construction et d’intégration européennes. Des institutions reconnues sur le plan mondial – telle l’Organisation Mondiale de la Santé – et la plupart des états européens refusent à ce jour de dépénaliser l’euthanasie!
14. Dans son 3e avis, le Conseil d’Etat n’a pas abandonné sa mise en garde fondamentale concernant la loi sur l’euthanasie. Bien plus: il l’a réaffirmée – un fait que les médias ont largement ignoré !
15. Les électeurs et électrices mesureront la véritable indépendance et liberté de conscience des politiciens à leur faculté de réviser leur position après examen, le cas échéant, et de procéder à leur „libre choix“ en la matière de manière autonome et sans pression politique!
www.euthanasie.lu
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen